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le blog de Mathias sur les JO de Pékin

27 juin 2008

Football : Euro 2008 : L'Espagne renaît, la Russie meurt

 Grâce à sa la victoire contre la Russie (3-0), l'Espagne se qualifie pour la première finale d'une grande compétition depuis l'Euro en 1984. La joie était évidemment immense dans les rangs espagnols après la rencontre. Côté russe, Guus Hiddink s'est montré beau joueur. Tous les retours d'après-match.

ARAGONES : « EXTRAORDINAIRE »

Pour Luis Aragones, le sélectionneur espagnol, «l'equipe (d'Espagne) a realisé un match extraordinaire» en demi-finale de l'Euro contre la Russie (3-0). Seul objectif désormais de la Roja : «Gagner la finale» contre l'Allemagne, dimanche à Vienne. Elu meilleur homme du match par l'UEFA, Andrés Iniesta, le milieu du Barça et de l'Espagne, a notamment délivré une passe décisive sur l'ouverture du score de Xavi. Lui qui était malade au début du tournoi a pour sa part du mal à réaliser : «C'est fantastique. J'ai du mal à croire que nous allons jouer la finale. Contre l'Allemagne, nous voulons gagner. Ce sera le match de ma vie».

L'Allemagne ? Cesc Fabregas, le prodige d'Arsenal, a réussi un ballon piqué au-dessus de la défense russe sur le deuxième but espagnol signé Güiza. Il s'est projeté sur la finale de dimanche : «Nous avons beaucoup de respect pour l'équipe d'Allemagne, qui a montré qu'elle était la plus solide du monde. Ce sera vraiment dur pour nous». Fernando Torres a mis en avant le différenciel d'expérience entre les deux sélections. «Contrairement à nous, les Allemands sont des habitués des finales de grands tournois», a relévé l'attaquant de Liverpool, tandis qu'Iker Casillas, le portier ibérique voyait un autre fossé entre les finalistes : «Les Allemands sont très expérimentés et physiquement plus forts, alors que nous disposons d'une équipe relativement jeune.» La demie de jeudi a eu bien sûr en Joachim Lôw un observateur attentif. Le sélectionneur allemand n'a pas hésité à décrire son futur adversaire comme «la meilleure équipe» du tournoi.

CASILLAS : « PROFITER »

Le gardien et capitaine de l'Espagne, Iker Casillas, finaliste de l'Euro, exhorte ses équipiers à «profiter» de ce qui leur arrive, tout en avouant lui-même avoir du mal à le faire. «Il le faut, car cela fait deux ans que nous attendons ce moment», a déclaré à Vienne le héros du quart de finale contre l'Italie (0-0, 4-2 t.a.b.). «Moi, sincèrement, j'ai encore du mal à y croire. Je suis très content. Il y a de quoi. Dans le vestiaire, c'était n'importe quoi. Beaucoup de joie, évidemment. Ce que nous avons fait, c'est grand pour le football espagnol. L'équipe a montré qu'elle avait du charisme, qu'elle avait des joueurs, qu'elle avait un grand projet. »

HIDDINK : « DÉÇU MAIS FIER »

Guus Hidddink, le patron néerlnadais de la sélection russe, a admis la supériorité de son adversaire espagnol, jeudi (0-3). «On a perdu contre une trés bonne equipe d'Espagne qui mérite sa victoire. J'apprécie cette équipe qui joue au football pour attaquer, se procurer des occasions, marquer.» Sur l'analyse de la rencontre, le technicien néerlandais a pointé la bonne stratégie espagnole : «Le plan de l'Espagne qui était de nous fatiguer avec la possession du ballon a parfaitement fonctionné. On a tenu le coup défensivement plus ou moins pendant une heure. Jusque là, il y avait encore un match.»

Conclusion d'Hiddink : «On est toujours deçu après une défaite, mais on peut quand même être fier de notre parcours.» Interrogé par la suite sur les conséquences de la suspension du défenseur Denis Kolodine, Hiddink a évacué : «Je ne veux pas chercher d'excuses. Evidemment, Kolodine a réalisé un tournoi exceptionnel -en dehors du premier rmatch. Ce match, on l'a perdu». espo_6

VILLA FORFAIT POUR LA FINALE ?

Sorti à la 34e minute de la demi-finale remportée (3-0) par l'Espagne face à la Russie, jeudi, David Villa, le meilleur buteur du tournoi (4 réalisations) ne serait pas en mesure de participer à la finale contre l'Allemagne, dimanche à Vienne. C'est du moins la mauvaise nouvelle donnée au coup de sifflet final par le sélectionneur espagnol, Luis Aragones. «Villa ne pourra pas jouer la finale. Il a une élongation», a-t-il déclaré à la sortie du terrain. Le même a toutefois été moins catégorique quelques minutes plus tard en conférence de presse, lançant : «Villa pour l'instant est blessé, je ne sais pas s'il pourra jouer la finale.» Villa a adressé aux journalistes présents un geste paraissant signifier qu'il se considérait comme out pour la finale. Le joueur de Valence pourrait souffrir, non d'une élongation, mais, plus grave, d'une lésion au quadriceps (déchirure). Le joueur a lui-même jugé sa participation «très compromise».

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17 avril 2008

Flamme olympique: le relais arrêté à New Delhi, 200 Tibétains interpellés

L'Inde a arrêté jeudi à New Delhi et à Bombay plus de 200 Tibétains le jour du relais de la torche olympique dans la capitale fédérale, un évènement planétaire qui n'a duré qu'une demi-heure dans un centre-ville tranformé en camp retranché.

L'étape à New Delhi du périple mondial de la flamme olympique était ultra-sensible compte tenu de la présence de 100.000 exilés tibétains en Inde et de leur chef, le dalaï lama.

Entre 170 et 180 militants tibétains ont été appréhendés autour du parcours de la torche olympique, a déclaré à l'AFP un officier de la police indienne. Parmi ces personnes interpellées, 70 Tibétains avaient tenté d'organiser un relais concurrent à celui de la torche olympique qui s'est déroulé entre 11H30 GMT et 12H00 GMT au coeur de New Delhi.

En outre, 46 Tibétains ont été arrêtés à Bombay, la capitale économique indienne, après avoir essayé de pénétrer dans le consulat de Chine.

Encadrés par des gardes chinois et sous les yeux de 16.000 policiers et militaires, les participants du relais à New Delhi ont couru chacun pendant quelque mètres le long du parcours d'à peine trois kilomètres entre le palais présidentiel et la Porte de l'Inde, un arc de triomphe militaire.

Les forces de l'ordre tenaient à l'écart la plupart des curieux, à l'exception d'invités triés sur le volet et d'enfants agitant des drapeaux au passage de la torche dans ce majestueux quartier érigé par les Britanniques dans les années 1920.

Les autorités avaient dit craindre des manifestations de Tibétains, surtout des "immolations par le feu" devant les télévisions du monde entier.

Sous pression de la Chine, l'Inde avait décidé début avril d'écourter le parcours de la torche de neuf à moins de trois kilomètres et de supprimer une étape prévue à Bombay.

D'ailleurs, "nous avons été profondément impressionnés par la beauté de Delhi et par la passion du peuple indien pour la flamme olympique", a déclaré Jiang Xiaoyu, vice-président chinois du comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin en août.

L'Inde avait promis à la Chine, sa voisine et rivale contre laquelle elle a perdu une guerre en 1962, un passage sans encombre de la flamme, après les incidents de Londres et de Paris.

Dans la capitale française, la torche avait été éteinte cinq fois par ses gardes chinois le 7 avril, officiellement pour la protéger des manifestants, mais la flamme elle-même ne l'a jamais été depuis qu'elle a été allumée en Grèce fin mars.

Les acteurs de Bollywood, Aamir Khan et Saif Ali Khan, le joueur de tennis Leander Paes et des fonctionnaires de l'ambassade de Chine à New Delhi ont participé au relais. Mais le capitaine de l'équipe d'Inde de football, Bhaichung Bhutia, avait refusé début avril de porter la torche, devenant le premier sportif au monde à boycotter un événement des JO par solidarité avec "la cause tibétaine".

Ces mesures de sécurité exceptionnelles n'ont pas dissuadé deux mille Tibétains et Indiens de lancer un relais concurrent de la flamme olympique, portant une torche symbole de la lutte "pour la liberté du Tibet".

Le congrès de la jeunesse tibétaine, un groupe indépendantiste, avait promis de tenter un coup d'éclat, selon son vice-président Dhondup Dorjee, en voulant s'approcher au plus près de la torche, quitte à "se faire tirer dessus" par les gardes chinois.

L'Inde, qui reconnaît la pleine souveraineté de la Chine sur le Tibet, accueille depuis 1959 plus de 100.000 exilés tibétains, surtout à Dharamsala où vit le dalaï lama.

Quelque 20.000 autres Tibétains sont réfugiés au Népal voisin et plus de 500 ont été interpellés jeudi après voir manifesté près de bureaux de l'ambassade de Chine à Katmandou.photo_1208449618419_8_0_h192

9 avril 2008

Parcours sous haute sécurité pour la flamme olympique à San Francisco

San Francisco va relever mercredi le défi de faire traverser la ville sans encombre à la flamme olympique, avec un parcours modifiable en permanence, alors que plane la menace de nouvelles actions de militants dénonçant le régime de Pékin.Evènement

Suite au fiasco lundi de la traversée de Paris, interrompue à plusieurs reprises, écourtée et terminée en bus, et des incidents à Londres le week-end dernier, les autorités de San Francisco ont renforcé la sécurité.

Le maire Gavin Newsom a prévu une très forte présence policière et une "adaptation" permanente du trajet de la torche au fil des évènements: "l'itinéraire n'est pas fixé. Il continuera de changer tout le temps jusqu'à ce que la flamme soit passée", a-t-il prévenu.

Par crainte d'incidents, le quartier de Chinatown a été exclu du parcours.

Lundi, trois militants pro-Tibet étaient parvenus à se hisser sur des haubans du Golden Gate et à y déployer des banderoles, faisant craindre des incidents dans la ville californienne.

Plusieurs organisations ont d'ores et déjà annoncé leur intention de manifester sur le parcours, et si la plupart d'entre elles affichent la volonté de le faire sans perturber l'évènement, elles soulignent aussi l'impossibilité de contrôler des initiatives individuelles.

Save Darfur Coalition, Amnesty International ou Students for Tibet ont ainsi appelé leurs militants à ne pas tenter de barrer le parcours, mais "nous ne pouvons pas arrêter un individu qui veut le faire", a estimé Thupten Tsering, l'un des coordinateurs de Students for Tibet en Californie.

En revanche, l'Alliance démocratique américano-birmane, qui prévoit une manifestation dès mercredi matin sur le pont du Golden Gate, a indiqué prévoir "des actions directes" pendant le parcours de la flamme.

A l'occasion de cette olympiade, la flamme olympique couvre une distance record dans l'histoire des JO de 137.000 km à travers 19 pays, plus la Chine. Après San Francisco, elle doit aller à Buenos Aires, puis au Pakistan, en Inde, Indonésie, Australie, Japon et à Hong Kong.photo_1207719518821_1_0_h192

9 avril 2008

Parcours chaotique de la flamme olympique à Paris, huit interpellations

Le parcours de la flamme olympique à travers Paris a été marqué lundi par de multiples incidents, provoqués par des manifestants pro-tibétains, entraînant l'interruption du relais à plusieurs reprises et contraignant les autorités à éteindre momentanément la torche, en dépit d'un service d'ordre impressionnant.

Huit personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri (Verts), qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme depuis la Tour Eiffel. Trois militants de Reporters sans frontières (RSF), qui avaient déployé un drapeau noir sur lequel des menottes figurent des anneaux olympiques sous la Tour Eiffel, font partie des personnes arrêtées.

Une demi-douzaine de personnes ont tenté d'éteindre la flamme olympique sur le parcours avant d'être écartées par les forces de l'ordre.

Lancé par l'ancien athlète Stéphane Diagana, le périple, qui devait mener la flamme au stade Charléty sur 28 kilomètres, a d'abord été interrompu une première fois sur la rive gauche de la Seine, alors que le cortège était sorti du périmètre de sécurité installé autour du monument.

La flamme a également été éteinte pendant une vingtaine de minutes à proximité de l'immeuble de France télévisions, dans le XVe arrondissement. Elle a été rallumée vers 13h50 avant de reprendre son cheminement.

De nombreux drapeaux tibétains ont été brandis et des banderoles noires sur lesquels des menottes figurent les anneaux olympiques ont été déployées par des militants de RSF au premier étage de la tour Eiffel, sur les Champs-Elysées et à l'intérieur de la mairie de Paris.

Tout au long du parcours que devait emprunter la flamme, des hommes et des femmes ont tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogés par la police avant l'arrivée du cortège.

Peu avant le départ, des porteurs de drapeaux tibétains, qui manifestaient près de la Tour Eiffel ont été priés par la police de partir ou de ranger leurs drapeaux. En revanche, les drapeaux français et chinois ont été autorisés.

Quai Branly, un policier a arraché un fanion de Reporters sans frontières des mains d'une Vietnamienne.

Sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro, où avait lieu une manifestation, une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis des droits de l'Homme, en brandissant un drapeau chinois.

Le passage de la flamme en France sous très haute protection policière intervient alors que le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a appelé lundi à Pékin à une résolution pacifique de la crise au Tibet et condamné l'usage de la violence.

"Le CIO a exprimé sa vive inquiétude et appelé à une résolution rapide et pacifique au Tibet", a déclaré Jacques Rogge.

"Quelle que soit la raison, la violence n'est pas compatible avec les valeurs de la flamme olympique ou des jeux Olympiques", a affirmé M. Rogge, qui doit présider dans la capitale chinoise à partir de mercredi la commission exécutive du CIO.

En Chine, le journal télévisé du soir de la télévision centrale chinoise, le plus regardé dans le pays, a seulement évoqué lundi le départ de la flamme olympique à Paris, sans parler des incidents.

Le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin (Bocog) a "fermement" condamné lundi les incidents qui ont émaillé dimanche le passage de la flamme olympique à Londres, accusant les "séparatistes tibétains".

Un impressionnant dispositif de sécurité, digne de la protection d'un chef d'Etat, avait été mis en place à Paris avec pas moins de 3.000 policiers, sur terre, dans les airs et même sur la Seine.

Une "bulle étanche" d'environ 200 mètres de long avait été constituée autour du porteur de l'emblème des JO, composée de 65 motards, 100 policiers en rollers et autant de pompiers de Paris joggeurs.

1.600 policiers devaient être répartis sur le trajet pour parer à toute éventualité.

La torche devait être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours.

La flamme olympique doit quitter la France lundi soir à destination de San Francisco (Etats-Unis), où d'importantes mesures de sécurité seront déployées.

9 avril 2008

Flamme à Paris: mise en cause de la police, interrogations sur le rôle des organisateurs

La police était mise en cause mardi après le fiasco du passage de la flamme olypique à Paris, certains l'accusant d'être intervenue brutalement contre des manifestants, d'autres s'interrogeant sur son apparente soumission aux ordres des organisateurs chinois.

Pour couper court à la polémique, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a insisté sur le fait que les forces de l'ordre n'avaient pas la maîtrise du parcours, des changements d'itinéraire et des annulations de programme.

"C'est l'ambassade (de Chine) et non la préfecture de police de Paris (PP) qui avait la maîtrise du parcours, de son rythme. C'est l'ambassade, qui avait choisi le parcours, qui était à même d'annuler plusieurs étapes", a-t-elle affirmé.

Mardi matin, Laurent Fabius (PS) s'est dit assez choqué que l'on dise "que tout cela était sous l'autorité des Chinois et que les forces de l'ordre n'avaient qu'une mission technique cela me paraît un peu étrange".

Les Chinois ont "importé l'Etat policier au pays des droits de l'Homme", a fustigé pour sa part Noël Mamère (Verts).

De fait, c'est l'attitude des organisateurs chinois du parcours de la flamme, donnant des ordres aux policiers français, qui a suscité le plus d'interrogations.

Très présents autour de la flamme, ces hommes -certains vêtus en bleu, d'autres en civil-, étaient "des policiers, déclarés comme tels", selon le ministère de l'Intérieur et avaient la haute main sur tout.

Pour Marie Lajus, porte-parole de la PP, "la préfecture de police était en charge d'assurer la sécurité du cortège et de dimensionner le dispositif. Ce qui se passait à l'intérieur (itinéraire, décisions concernant la gestion de la flamme, rythme de progression, faire courir les porteurs ou s'arrêter à la mairie) était totalement du ressort des organisateurs".

Les autorités françaises affirment, sans autre explication, qu'elles ne pouvaient pas s'opposer à la présence dans le cortège des gardes chinois de la flamme dont les méthodes musclées ont été dénoncées par plusieurs manifestants et sportifs. "Des voyous", a lâché le président du Comité d'organisation des Jeux de Londres en 2012, Sebastian Coe, qui a eu des frictions avec eux à Londres dimanche.

Les interventions brutales des policiers français ont été également critiquées. La PP les a justifiées par "les agressions incessantes de manifestants très mobiles et très déterminés".

Autre polémique qui a fait réagir les associations de défense des droits de l'Homme, la confiscation par la police des drapeaux tibétains. La PP a assuré que "la consigne avait été donnée d'écarter tout manifestant" cherchant à se placer sur le parcours, "porteurs ou non de drapeaux", relevant que "des milliers de manifestants ont pu s'exprimer sur les trottoirs et les places parisiennes" avec ou sans drapeaux sans être inquiétés.

Néanmoins, Michèle Alliot-Marie a évoqué une enquête sur ce point.

"Leur tâche (des policiers français) était immensément difficile", a plaidé de son côté le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.

Une analyse partagée par Nicolas Comte du SGP-FO, pour qui "c'était mission impossible" car "il y avait à la fois un côté festif et du maintien de l'ordre".

L'Unsa-police (majoritaire) s'est s'insurgée contre "des critiques infondées contre la police", a dénoncé "un parcours inadapté", et condamné "l'initiative des responsables chinois, exclusivement responsables du dispositif".photo_1207640976893_4_0_h192

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